1. Droits et démarches selon votre destination
Expatriés dans l’Union Européenne
L’Union Européenne bénéficie d’une coordination des systèmes de Sécurité Sociale. Cela signifie que les expatriés doivent s’affilier au régime de leur pays d’accueil, tout en pouvant faire valoir leurs droits acquis en France.
- Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM) : permet de bénéficier de soins de santé lors de courts séjours dans un autre État membre.
- Transfert des droits : si vous vous installez durablement à l’international, vous devez vous inscrire au régime de Sécurité Sociale du pays d’accueil.
- Démarches administratives : inscription auprès de l’institution de santé locale, possibilité de conserver un lien avec la Sécurité Sociale française en cas de retour.
- Retraite : les années cotisées dans un pays membre sont prises en compte pour votre pension française.
Expatriés hors UE avec un accord bilatéral de Sécurité Sociale
La France a signé des accords avec plusieurs pays hors UE (Canada, Maroc, Suisse, États-Unis, etc.) pour garantir la continuité des droits.
- Santé : selon l’accord, vous pourrez être couvert par le système local et, dans certains cas, bénéficier d’un remboursement partiel via la Sécurité Sociale française.
- Retraite : vos cotisations pourront être prises en compte pour votre pension future en France.
- Démarches : inscription au régime local et éventuelle affiliation à la CFE (Caisse des Français de l’Étranger) pour compléter la couverture.
- Droits au chômage : selon le pays, certaines périodes d’emploi peuvent être prises en compte pour ouvrir des droits en France au retour.
Expatriés hors UE sans accord avec la France
L’expatriation dans un pays sans accord bilatéral implique une coupure avec le système français.
- Aucune continuité des droits : l’affiliation au régime local est obligatoire.
- Retraite : les années travaillées ne seront pas comptabilisées en France, sauf en cas de cotisations volontaires.
- Solution : souscrire une assurance privée et, si possible, cotiser volontairement à la Sécurité Sociale française pour la retraite.
- Impact sur la protection sociale : en l’absence d’un accord, l’accès aux soins et aux prestations sociales dépend entièrement du pays d’accueil.
2. Maintenir un lien avec la Sécurité Sociale française
Pour sécuriser votre protection sociale, plusieurs options existent :
- Adhérer à la CFE (Caisse des Français de l’Étranger) : cette affiliation permet de continuer à bénéficier d’une couverture santé similaire à celle de la Sécurité Sociale française, indépendamment du pays de résidence. La CFE prend en charge une partie des frais médicaux à l’étranger et facilite le retour dans le système de santé français.
- Cotisations volontaires à la CNAV : pour préserver vos droits à la retraite en France, il est possible de cotiser volontairement à la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse. Pour être éligible, l’expatrié doit avoir cotisé au moins six mois en France avant son départ. Cette option permet de valider des trimestres et d’éviter des pertes dans le calcul de la pension.
- Préparer son retour en France : en anticipant la réintégration au régime français pour éviter les périodes de carence. Lors du retour en France, il faut s’inscrire à la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) et fournir des justificatifs d’expatriation et de travail à l’étranger.
- Vérifier les implications fiscales et sociales : certains pays appliquent des taxes sur les expatriés. Il est donc recommandé de consulter un expert en fiscalité pour la relocation internationale pour optimiser votre couverture sociale et éviter la double imposition.
3. Bien préparer sa relocation internationale sur le plan social
Un déménagement international bien préparé évite les mauvaises surprises. Pour garantir votre Sécurité Sociale et votre tranquillité d’esprit, voici les étapes à suivre :
- Évaluer le système de santé du pays d’accueil : informez-vous sur la qualité des soins, les coûts médicaux, l’accès aux hôpitaux et aux médecins.
- Comparer les assurances privées : certaines offrent une couverture internationale qui complète ou remplace la Sécurité Sociale locale.
- S’informer sur la protection sociale pour la famille : vérifiez les conditions d’accès aux soins et aux prestations familiales.
- Anticiper les démarches administratives locales : permis de travail, couverture médicale obligatoire, affiliation à un régime de Sécurité Sociale étranger.
4. Retour en France : Comment récupérer ses droits ?
Le retour d’expatriation nécessite certaines démarches pour retrouver une couverture complète et réintégrer le système de Sécurité Sociale français :
- Réinscription à la CPAM : après une expatriation, l’accès à l’Assurance Maladie en France peut être soumis à un délai de carence pouvant aller jusqu’à trois mois, sauf en cas d’adhésion à la CFE durant l’expatriation.
- Validation des trimestres de retraite : selon le pays d’expatriation et vos cotisations, il est possible de récupérer certains droits en fournissant les justificatifs de travail et de cotisation à la CNAV.
- Droits au chômage : si vous avez travaillé à l’étranger, vous pouvez bénéficier des allocations chômage en France sous réserve de prouver une période d’activité et de remplir les critères fixés par France Travail (anciennement Pôle emploi).
- Mise à jour des droits sociaux : il est essentiel de se réinscrire auprès des organismes compétents (CAF, France Travail (anciennement Pôle emploi), Sécurité Sociale) pour bénéficier des allocations et prestations sociales en fonction de votre situation.
- Mutuelle et complémentaire santé : après une expatriation, il est recommandé de souscrire rapidement à une mutuelle afin de couvrir les frais non pris en charge par la Sécurité Sociale.
- Aide à la réinstallation : certaines municipalités et organismes proposent des dispositifs pour accompagner les expatriés dans leur retour, notamment en matière de logement et de travail.
Un accompagnement global pour une expatriation sécurisée
S’assurer une couverture sociale optimale à l’étranger est complexe. C’est pourquoi Grospiron accompagne les expatriés à chaque étape, en offrant une assistance complète, couvrant non seulement la protection sociale mais aussi d’autres aspects essentiels de l’expatriation :
- Conseil et orientation administrative et fiscale : pour choisir la meilleure option de couverture sociale et optimiser votre situation fiscale en fonction de votre pays d’accueil.
- Gestion des transitions et démarches administratives : aide dans les formalités liées à la Sécurité Sociale, aux visas, aux permis de travail et à l’affiliation aux régimes locaux.
- Services de mobilité internationale : assistance au déménagement, solutions de garde-meubles et accompagnement pour une installation en toute sérénité.
Que vous partiez en Europe ou à l’autre bout du monde, anticiper sa protection sociale est essentiel. Grospiron est à vos côtés pour vous aider à organiser votre expatriation en toute sérénité.