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Travailler à l’étranger en télétravail : les pays à envisager (et comment s’installer)

Travailler à l’étranger en télétravail sur un balcon avec café. Mobilité avec Grospiron

Avec l’essor du télétravail, de plus en plus de salariés et d’entrepreneurs français envisagent de vivre ailleurs tout en continuant à travailler à distance. Mais partir ne signifie pas improviser. Entre visas spéciaux, fiscalité, scolarité ou logistique, chaque pays a ses règles. Voici une vue d’ensemble des destinations qui attirent les digital nomads, classées en trois catégories, et les clés pour s’installer sans stress avec Grospiron.

1. Union européenne : partir facilement sans visa

Portugal, Espagne, Allemagne

Ces pays permettent aux citoyens français de s’installer librement sans visa.

  • Lisbonne : capitale ensoleillée du Portugal, Lisbonne combine un coût de la vie encore raisonnable, une forte communauté internationale et un accès facile aux plages et espaces naturels. Elle est devenue un hub européen pour les start-ups et les freelances.
  • Madère : cette île portugaise au climat subtropical est idéale pour une vie paisible au grand air, avec des infrastructures numériques performantes. Elle a même lancé un programme d’accueil dédié aux digital nomads à Ponta do Sol.
  • Barcelone : ville vibrante entre mer et culture, Barcelone séduit pour son dynamisme économique, ses événements tech et sa qualité de vie méditerranéenne. Attention toutefois à la fiscalité locale spécifique en Catalogne.
  • Berlin : la capitale allemande est un choix de premier plan pour les indépendants, avec un bon équilibre entre qualité de vie urbaine, espaces verts, culture, et coût de la vie maîtrisé. La scène start-up y est particulièrement développée, et l’anglais y est largement utilisé au quotidien. 

Avantages : liberté de circulation, accès au système de santé européen, démarches simplifiées.

Conseil Grospiron : même sans visa, certaines démarches fiscales ou d’inscription locale peuvent être complexes.

  • Déclarer son changement de résidence : cela permet d’être en règle fiscalement et d’éviter une double imposition. C’est aussi une étape essentielle pour s’inscrire aux services locaux.
  • Comprendre la fiscalité locale : certains pays appliquent des règles spécifiques aux résidents étrangers. Il est indispensable d’analyser les impacts sur votre impôt sur le revenu et vos cotisations sociales.
  • Accéder aux services de santé : selon les pays, vous devrez soit cotiser à un régime local, soit souscrire à une assurance privée. Les démarches peuvent être longues sans accompagnement. 

Inscrire ses enfants à l’école : il faut parfois prouver votre résidence ou fournir des traductions certifiées de documents scolaires. Certaines écoles internationales sont très demandées, mieux vaut anticiper.

Consulter notre guide pays

2. Pays avec visa nomade digital : télétravailler en toute légalité

Émirats Arabes Unis, Estonie, Croatie, Costa Rica

Ces pays ont créé des visas spéciaux pour les travailleurs à distance, valables de 6 mois à plusieurs années.

  • Dubaï : capitale économique des Émirats Arabes Unis, Dubaï séduit par son climat ensoleillé, son absence d’impôt sur le revenu, et son dynamisme dans les secteurs de la tech et du tourisme. Le visa Remote Work permet de s’installer pour un an en toute légalité, avec accès à des infrastructures modernes et une qualité de vie haut de gamme.
  • Estonie : pays pionnier du e-gouvernement, l’Estonie a été le premier à proposer un visa Digital Nomad. Tallinn attire pour son coût de la vie accessible, sa connexion internet ultra-rapide et son écosystème tech très développé. Idéal pour les freelances ou développeurs à distance.
  • Croatie : depuis 2021, la Croatie propose un visa pour les digital nomads valable jusqu’à un an, exonéré d’impôts locaux. Des villes comme Split, Dubrovnik ou Zagreb combinent soleil, coût modéré et vie culturelle animée.
  • Costa Rica : paradis tropical d’Amérique centrale, le Costa Rica a mis en place un visa spécifique pour les travailleurs à distance. Nature, surf, et écosystème durable séduisent ceux qui veulent allier travail et qualité de vie. Attention : le niveau d’infrastructure varie selon les régions.

Avantages : cadre juridique clair, souvent accompagné de conditions fiscales favorables.

Conseil Grospiron : même avec un visa adapté, une installation dans un pays hors UE implique une série de démarches administratives, fiscales et logistiques souvent complexes.

  • Préparer son dossier de visa : comprendre les critères, réunir les documents, éviter les erreurs. Chaque pays a ses propres exigences.
  • Anticiper la fiscalité à l’international : selon les conventions bilatérales, certains revenus peuvent être imposés localement.
  • Choisir le bon mode de transport international : maritime ou aérien selon vos délais et votre budget.
  • Stocker ce que vous n’emportez pas : prévoir des solutions de stockage fiables si besoin.

Préparer l’arrivée sur place : logement temporaire, inscriptions scolaires, démarches d’ouverture de compte.

3. Destinations plus lointaines : attention à la logistique

Canada, États-Unis, Japon, Maroc, Qatar, Australie

Ces pays n’ont pas tous de visa « digital nomad », mais attirent de nombreux profils internationaux.

  • Canada : très prisé par les familles francophones, notamment au Québec, le Canada offre une qualité de vie élevée, une nature omniprésente et un bon équilibre vie pro/perso. Il nécessite toutefois une autorisation de travail, et certains permis sont soumis à un système de points. Le logement peut être difficile à trouver dans les grandes villes, et la scolarité est à anticiper.
  • États-Unis : pays phare du télétravail international, les États-Unis attirent pour leur dynamisme économique, leur culture entrepreneuriale et la diversité de leurs régions. New York, Austin ou Miami sont parmi les villes les plus prisées des télétravailleurs. Attention : les démarches de visa sont complexes, et les frais de santé élevés. Un accompagnement professionnel est vivement conseillé pour éviter les erreurs administratives et anticiper les coûts cachés.
  • Japon : pays fascinant mêlant tradition et hyper-modernité, le Japon attire par sa sécurité, son système de santé et son efficacité. Mais l’installation y est exigeante : logement sans garant, barrières linguistiques, fiscalité complexe. Une carte de résident est obligatoire dès l’arrivée.
  • Qatar : avec Doha en plein essor économique, le Qatar offre des perspectives intéressantes pour les cadres et entrepreneurs. Il n’y a pas d’impôt sur le revenu, mais un visa de résidence est indispensable, souvent lié à un sponsor. Le logement y est haut de gamme mais onéreux.
  • Maroc : proche, francophone et au coût de la vie réduit, le Maroc séduit les télétravailleurs qui souhaitent rester connectés à l’Europe tout en changeant de rythme. Casablanca, Rabat ou Marrakech offrent un bon mix entre dynamisme urbain et cadre dépaysant. Certaines démarches administratives locales doivent être préparées avec soin.
  • Australie : soleil, surf et espaces infinis… L’Australie est l’une des destinations favorites des nomades numériques, notamment à Melbourne ou Sydney. Le visa est obligatoire, les loyers élevés, mais le cadre de vie y est exceptionnel pour les profils tech ou créatifs.

Avantages : dépaysement, perspectives professionnelles, infrastructures modernes.

Conseil Grospiron : s’installer hors d’Europe implique souvent des démarches spécifiques, parfois longues et techniques. Chaque destination a ses subtilités à anticiper.

  • Comprendre les visas et permis : par exemple, le Canada fonctionne sur un système à points, tandis que les États-Unis nécessitent un sponsor local. Le Japon impose une carte de résident dès l’arrivée.
  • Fiscalité et conventions bilatérales : dans certains pays comme le Qatar, il n’y a pas d’impôt sur le revenu. Aux États-Unis en revanche, la fiscalité est bien présente, avec des taux variables selon les États. D’autres prélèvements ou obligations peuvent également s’appliquer selon votre statut.
  • Anticiper le logement : à Tokyo, un garant est souvent exigé ; à Montréal, la demande est forte dans certains quartiers.Gérer la scolarité des enfants : certaines écoles internationales ont des listes d’attente. Mieux vaut s’y prendre tôt.

Déménagement sécurisé : prévoir les modalités d’acheminement et de stockage des effets personnels. si vous ne transportez pas tout immédiatement, nous proposons des solutions de garde-meubles fiables, en France ou dans votre pays d’arrivée.

Pourquoi passer par Grospiron ?

Travailler depuis l’étranger, c’est possible. Mais pour que ce soit serein, chaque étape doit être maîtrisée.

  • Visa et titre de séjour : nous vous aidons à identifier le bon type de visa selon votre situation (salarié, freelance, entrepreneur), à constituer votre dossier et à gérer les délais administratifs.
  • Fiscalité internationale : grâce à nos partenaires experts, nous analysons votre situation fiscale pour éviter la double imposition et choisir le bon statut dans votre pays d’accueil.
  • Scolarité et vie familiale : nous vous conseillons dans le choix d’un établissement (école locale ou internationale), et vous assistons dans les inscriptions.
  • Logement : que vous cherchiez une location temporaire, un appartement meublé ou une maison familiale, nos équipes locales vous accompagnent dans la sélection et les formalités.
  • Assurance et santé : nous vous orientons vers des solutions adaptées à votre pays d’expatriation : couverture locale, complément international, ou assurance spécifique digital nomad.

Mobilité et déménagement : transport porte-à-porte, garde-meubles sécurisé, organisation douanière… Grospiron prend en charge toute la logistique de votre mobilité.

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